En bordure de l’Euphrate, sur les pentes du mont Ararat ou encore au Kirghizistan, sur les pistes du lac Son Koul, les chutes ont fait partie du voyage. Plus ou moins graves, elles donnent toujours un enseignement. Et les parallèles avec le monde de l’entreprise peut être saisissant:
👉 Se préparer est essentiel: porter le bon équipement, connaître son parcours et être conscient des risques peut faire la différence entre une route tranquille et la chute. En entreprise, cela se traduit par la formation continue des collaborateurs, la planification stratégique et la gestion proactive des risques.
👉 Chuter et se relever: à moto ou dans notre carrière, le chemin est parsemé de quelques chutes. Mais comment, vais-je me relever? Au Kirghizistan, ma chute a arraché le cale-pied gauche de ma Transalp, lui a explosé sa bulle (pare-brise) et m’a cassé la clavicule gauche. Cela s’est passé dans un endroit désert et sans réseau. Laisser passer le moment de doute, souffler, revenir calmement à l’instant, s’adapter et aller chercher une bonne dose de résilience. En entreprise, lors de crises ou d’imprévus, la capacité à analyser rapidement la situation et à prioriser les actions est essentielle pour surmonter les défis. Puiser l’énergie nécessaire dans les valeurs auxquelles on croit est vital. Un regard extérieur peut être aussi un élément positif.
👉 Ne pas être seul: Lors de cette chute en allant au Son Koul, j’ai reçu l’aide précieuse de locaux. S’appuyer en entreprise sur une équipe solidaire et ouverte peut transformer une situation critique en renforcement collectif et conduire au succès.
Je remercie les personnes qui m’ont aidé lors de ma création d’entreprise, que ce soit le BGE des Hautes Pyrénées, la CCI, Crescendo ou encore les entrepreneurs avec lesquels j’ai échangé sur les premiers éléments de mon projet et qui ont su partager leur expérience.
